mercredi 7 octobre 2009

Coïncidence.

Photographie par Rodolphe Engel

C'est une fois que les dés sont jetés, une fois une tout est terminé, une fois que nos espoirs on laissés la place à notre destinée, que l'on s'en remet à la fatalité. Pas avant.

Il me reste une once d'espoir suffisant pour continuer à croire aux songes. Ce sont ces coïncidences qui me font dire qu'une chance subsiste. Exemples.


- 08h08 - 11h11 - 19h19 - 20h20 - 22h22 -

- Son nom - dans une chanson - dans un film - dans le métro - dans ma tête -
- 8 janvier - 28 juin - 1 octobre - Juillet - Août -
- Une chanson - à la radio - Les Sucettes à l'Anis - Résidents de la République - Une Lettre Oubliée - 12.59 Lullaby - Avec le Temps - Les Mots Bleus - Ma Mémoire Sale - Chan Chan - Alice - et tant d'autres.... -
- Un film - qui parle de nous - L'ex-Femme de ma Vie - (500) Days of Summer -

- Un regard - Même si celui là - Se fait rare -

- Un sourire - Même si celui ci - A préféré fuir.
Vers un autre.


Brave homme crédule.







"JE NE VEUX PAS M'EN REMETTRE, JE VEUX LA RÉCUPÉRER."




Trouble.


J'ai en moi une maladie
Qui me ronge
Jusqu'au plus profond
De mes songes.
Une maladie qui me mange
Qui me dévore
De l'intèrieur.
Une maladie qui se venge
Pour que jamais
On ne l'oublie.
Une maladie,
Cette maladie.
Cette nostalgie.

Par une nuit d'octobre...

Monochrome Turner's sigh, Sylvain Lagarde.


Une de ces nuits froides, cadencée par la pluie. Cadencée par le vent. Une de ces nuits où tout semble privé de sens. Où l'on se sent plus rien. Où nos yeux sont vides. En fixent le vide. Une de ces nuits qui nous assomme. Une de ces nuits où tout s'écroule, où tout s'en va. Une de ces nuits où l'on se sent Ferré, où l'on oublie tout. Ou presque.

Tout, sauf elle.



Alors, on déambule, on erre. On a beau la chercher sous la pluie, "l'autre qu'on adorait". On réalise. Prise de conscience.
Comment faire pour ce séparer de la vision de son sourire espiègle ? du son de sa voix suave ? de son regard taquin ? Comment l'effacer de notre cœur ? Comment vaincre cette langueur monotone ? Silencieusement.


Mélancolie qui nous rend blême. Sourire rouillé. Mémoire bancale. Souvenirs souillés.


Un jour, je t'aimerai moins. Jusqu'au jour où je ne t'aimerai plus.