mercredi 7 octobre 2009

Par une nuit d'octobre...

Monochrome Turner's sigh, Sylvain Lagarde.


Une de ces nuits froides, cadencée par la pluie. Cadencée par le vent. Une de ces nuits où tout semble privé de sens. Où l'on se sent plus rien. Où nos yeux sont vides. En fixent le vide. Une de ces nuits qui nous assomme. Une de ces nuits où tout s'écroule, où tout s'en va. Une de ces nuits où l'on se sent Ferré, où l'on oublie tout. Ou presque.

Tout, sauf elle.



Alors, on déambule, on erre. On a beau la chercher sous la pluie, "l'autre qu'on adorait". On réalise. Prise de conscience.
Comment faire pour ce séparer de la vision de son sourire espiègle ? du son de sa voix suave ? de son regard taquin ? Comment l'effacer de notre cœur ? Comment vaincre cette langueur monotone ? Silencieusement.


Mélancolie qui nous rend blême. Sourire rouillé. Mémoire bancale. Souvenirs souillés.


Un jour, je t'aimerai moins. Jusqu'au jour où je ne t'aimerai plus.

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